GACHETTE D'AFRIQUE

Sexualité, VIH et VGB : pour une approche consensuelle d’évaluation des besoins dans un contexte humanitaire

Lancement, par le secrétaire général du ministère des Affaires sociales (au milieu) de l'atelier sur l'intégration des DSSR, VIH et VGB,à l'OMS, à KInshasa, le 16 mai 2023 (photo Gaf)

UNFPA, OMS, UNICEF et ONUSIDA ont commandité une étude sur certains pays africains dont la RDC

Il se tient depuis ce mardi 16 mai 2023 à Kinshasa, un atelier de consultation des parties prenantes nationales sur l’intégration des droits sexuels et reproductifs ainsi eu sur le VIH et les violences basées sur le genre (VGB) dans le contexte d’actions humanitaires.

Le forum a été lancé par le secrétaire général du ministère des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, le Dr. Alain Mboko Iyeti. Des experts d’autres ministères intéressés, tels que ceux de la Santé et de l’Agriculture, ainsi que ceux des agences onusiennes impliquées, en l’occurrence, le Fons des Nations unies pour la population (UNFPA), l’UNICEF, l’OMS et l’ONUSIDA, y prennent part.

L’objectif de l’atelier, selon le chef de l’administration du ministère des Affaires sociales, l’évaluation des résultats de l’étude sur la vulnérabilité en rapport avec les droits à la santé sexuelle et reproductive, lesquels droits intègrent en même temps la prise en charge du VIH et les violences basées sur le genre.

Cette étude ne concerne pas que la RDC. Elle couvre les régions d’Afrique orientale et australe, foyers de « certaines des pires crises humanitaires au monde » avec plus de 45 millions de personnes dans un besoins urgent d’aide humanitaire. Les autres pays ciblés sont donc, le Madagascar, le Malawi, le Mozambique et le Zimbabwe, tous de la SADC.

Les initiateurs de ladite étude visaient le développement des outils et des processus pour identifier les formes de vulnérabilité et leur impact sur la prestation et l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive dans ces pays.

Pour la RDC, les conclusions de l’atelier de ce jour devront permettre, au finish, de mener un plaidoyer plus fort pour faire intégrer dans les évaluations de la vulnérabilité du pays, les droits de la santé sexuelle et reproductive, du VIH et des violences basées sur le genre.

Les bailleurs de ce programme sont notamment, la Suède, la Norvège, le Canada et la Banque mondiale.

Gaf

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