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La dépigmentation artificielle, un danger pour la santé de la peau chez la femme (un dermatologue) (*)

Panneau sur la campagne de sensibilisation contre l’utilisation des produits cosmétique à base de l’hydroquinone, avril 2015. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

« La dépigmentation artificielle constitue un danger pour la santé de la peau chez la femme », a appris l’ACP mardi dans un entretien à Kinshasa en République démocratique du Congo.

« La dépigmentation artificielle constitue un danger pour la santé de la peau de la femme. Elle  laisse des brûlures cutanées sur le visage, les jambes et même au niveau des bras car les produits sont incompatibles avec le soleil ou avec le climat de la RDC », a déclaré le Dr Pascal Olenga, dermatologue aux cliniques universitaires de Kinshasa (CUK).

« Les femmes s’accrochent tellement à cette pratiqueAuparavant, la dépigmentation se limitait à l’application des crèmes et lotions corporelles sur la peau à une fréquence très régulièreMais avec le temps, des savons, des injections et des médicaments ont pris la relève, aggravant ainsi les risques de maladie liée à la dépigmentation artificielle », a-t-il dit.

Le Dr Pascal Olenga a exhorté, à cet effet, les femmes afin de s’assumer par rapport à leurs peaux d’origine, les invitant ainsi à une consultation médicale spécialisée si elles veulent embellir leur peau, car, a-t-il précisé, une simple maladie de la peau peut conduire à la mort.

La dépigmentation, rappelle-t-on, est l’ensemble des procédés visant à ralentir ou à inhiber la production de la mélanine, le pigment à l’origine de la coloration foncée des peaux noires, afin d’obtenir un blanchiment de la peau dans un but esthétique. L’utilisation en excès des produits artificiels assèche la peau, la rend fine et déshydratée, ce qui entraine un vieillissement cutané très accéléré.

*(Tiré de l’ACP)

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