GACHETTE D'AFRIQUE

FARDC: atteindre près de 3 millions d’effectifs militaires, estime le président du PSA, Dr. Jibi Ngoyi

Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

LA RDC DOIT TOUT METTRE EN OEUVRE POUR FAIRE DE SON ARMEE LA PLUS PUISSANTE D’AFRIQUE

L’ANCIEN MINISTRE DES PTT ET DU COMMERCE EXTERIEUR SOUS MOBUTU DIT EGALEMENT OUI AU SERVICE MILITAIRE

OBLIGATOIRE POUR TOUS DES L’AGE DE 18 ANS

Le 17 mai est une journée de l’armée congolaise et la nation nation entière célèbre en cette date les militaires congolais tombés sur le champ de bataille et ceux servant encore sous le drapeau. De Bruxelles où il se trouve, le président du Parti socialiste africain (PSA), parti membre des Forces politiques alliées à l’UDPS (FPAU) et de l’Union sacrée, le Dr. Jibi Ngoyi, se dit en communion avec les Forces armées de la République démocratique du Congo en cette période où le pays fait face à une guerre imposée par l’un de ses 9 voisins, le Rwanda. En même temps, l’ancien ministre des PTT et du Commerce Extérieur sous la transition Mobutu réfléchit à haute voix en rapport avec les stratégies à mettre en place pour assurer une meilleure défense du territoire national. Il dit oui à la modernisation des FARDC avec des équipements de la dernière génération et à l’augmentation sensible des effectifs militaires.

Monument érigé au Rond-point FORESCOM en l’honneur de tous les militaires ayant versé leur sang pour la Nation, inauguré par Joseph Kabila vendredi 28/07 :2017. Radio Okapi/Ph. Blaise Shindani.

Pour le Dr. Jibi Ngoyi et son parti, le PSA, la position stratégique au cœur de l’Afrique avec 9 pays voisins, son immensité d’un sous-continent, ses nombreuses ressources naturelles convoitées dans le monde et sa dynamique démographie imposent à la RDC d’avoir un effectif militaire costaud et dissuasif. Il nous faut, soutient le ministre honoraire, un effectif total d’environ trois millions de soldats actifs, composés notamment, de 1 million de fantassins ou forces terrestres, 500 mille éléments de l’armée de l’air, 800 mille de la Marine et de 400 mille gardes-frontières. Et cela, sans tenir compte des réservistes, précise-t-il.

« La RDC est un Pays Continent. Pour la dissuasion, il faut le nombre, la qualité et la formation et bien sûr les équipements modernes de la dernière génération. Nous devons devenir la première armée de l’Afrique au regard de nos nombreux atouts », insiste-t-il.  A cela, le Dr. Jibi Ngoyi ajoute la nécessité de la réforme des services de sécurité intérieure et extérieure ainsi que du service militaire obligatoire pour tous dès l’âge de 18 ans. 

Des éléments de la garde Républicaine lors d’une causerie morale avec le Chef d’état-major génétal (Photo Gaf)

« C’est parmi les réformes politiques qu’a toujours proposées le Parti socialiste africain », explique-t-il, ajoutant ne pas oublier que toutes ces réformes impliquent  la mobilisation de beaucoup de moyens financiers, une volonté politique soutenue et l’adhésion des principales forces vives du pays.

Concernant le service militaire obligatoire, plusieurs pays dans le monde, y compris en Europe, appliquent cette politique. Le président du PSA note par ailleurs que l’invasion de l’Ukraine par la Russie en févier 2022 a relancé dans tout le vieux continent un débat sur la question: oui ou non devrait-on réintroduire le service militaire obligatoire?

Sur la journée du 17 mai, la tradition veut qu’une cérémonie officielle soit organisée ce jour, à Kinshasa, au rond-point Forescom, au centre-ville, où est érigée une stèle du mémorial du soldat inconnu. Selon une dépêche publiée par Radio Okapi sur son site web, le commandant adjoint du Service de communication et d’information des FARDC, le général de brigade Sylvain Ekenge, a rappelé à l’occasion de cette date quelques batailles remportées par les soldats congolais out au long de leur histoire.

« Ils ont combattu dans l’Est d’Afrique, en Birmanie, en Ethiopie et au Cameroun. Quand on parle de Saio, Gambela, ce sont des villes de l’Ethiopie. Ce sont ces endroits, ces noms qui marquent les grandes victoires de la force publique et ces victoires ont été immortalisées par les avenues », rapporte le site de Radio Okapi citant le général de brigade Sylvain Ekenge.

Le chef d’état-major général, le général d’armée Christian Tshiwewe Songesha, lors d’une causerie morale au Camp Kokolo (Photo Gaf)

La même source rappelle que la date du 17 mai marque aussi l’entrée des troupes de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, AFDL, dans la capitale congolaise, et et la prise du pouvoir par son chef, feu Mzee Laurent Désiré Kabila, renversant ainsi le régime de Mobutu après 32 ans de règne.

Gaf

 

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