Une insertion scolaire de 13.587 soit 91% des enfants identifiés au Lualaba et Haut-Katanga (sud-est de la République démocratique du Congo), dans les mines artisanales de cobalt, a été réalisée de 2022-2023 et 2023-2024, a-t-on appris samedi à Kinshasa lors d’un entretien.
« Dans le cadre du projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement (Pabea-cobalt), nous avons réalisé une insertion scolaire de 13.587 enfants, soit 91% d’enfants identifiés dans les mines artisanales de Cobalt dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga. Cette réinsertion inclut une prise en charge scolaire, sanitaire, psychologique et l’enregistrement à l’état civil », a déclaré Alice Mirimo, Coordinatrice dudit projet.
Et d’ajouter : « Des kits scolaires ont été distribués à ces enfants et le projet a payé leurs frais scolaires pour la deuxième phase de leur réinsertion scolaire correspondant à l’année 2023-2024 ».
Selon Mme Mirimo, ce projet vise également à offrir des moyens de survie aux parents ou tuteurs de ces enfants réinsérés à créer des centres de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes en agrobusiness (CPEJAB), où l’état des travaux de construction est assez avancé.
Elle a fait savoir que « Pabea-cobalt » va bientôt s’occuper des chaines de production d’autres minerais comme l’or, le coltan, la cassitérite, le diamant, le cuivre, le lithium et autres.
« Le Projet Pabea-Cobalt comme instrument du gouvernement prévoit de réinsérer environ 14.850 enfants (filles et garçons) et d’assurer la reconversion économique vers l’agro-business d’au moins 6.250 ménages ainsi que des jeunes qui travaillent dans les sites miniers artisanaux du Lualaba », a-t-elle souligné.
Elle a par ailleurs précisé qu’à travers ce projet, le gouvernement congolais s’emploie à éradiquer définitivement le travail des enfants dans les mines et sites miniers artisanaux de cobalt dans les provinces du Lualaba et du Haut Katanga et à assainir sa chaîne d’approvisionnement.
« Pabea-Cobalt » est un programme du gouvernement exécuté par le Fonds national de promotion et de service social (FNPSS), établissement public placé sous la tutelle du ministre des Affaires sociales, à travers une Unité de coordination logée en son sein, avec le pilotage technique de Philippe Ngwala du Fonds Social de la République (FSRDC).
*Source: ACP