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RDC/EPST : près de 1 million d’élèves finalistes prennent part à la session ordinaire de l’examen d’Etat*

Lancement de l'examen d'État à l'école primaire kindu ville par le ministre provincial de l'éducation au nom du gouverneur intérimaire en mission ce 26 juin 2023. Radio Okapi.Ph/ Florence Kiza (Archives)

La session ordinaire de l’examen d’Etat pour l’édition 2023-2024 a commencé ce lundi 25 juin pour 4 jours. Cette année, les effectifs de candidats frôlent près de 1 million, soit plus précisément plus de 962 000 candidats répartis dans 2 800 centres sur toute l’étendue de la RDC et dans quelques écoles consulaires des pays limitrophes.  C’est ce qu’a annoncé l’inspecteur général du ministère de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Odia Musungayi.

 «Au pays nous avons plus de 2000 centres, nous en avons également hors frontières, c’est-à-dire Luanda et Cabinda en Angola, Bujumbura, Tanzanie», a-t-il précisé. Cependant, l’inspecteur général a regretté que le nombre des candidats soit à la baisse par rapport à l’année dernière, même si on note une augmentation du taux de participation des filles.  «Les effectifs sont légèrement à la baisse par rapport à l’année passée, nous sommes à plus ou moins 962 000 candidats, alors que l’année passée, nous avions des inscrits de l’ordre d’un million cent. Pour les filles, il y a une augmentation. Nous sommes déjà à 47-48% des filles qui participent», a expliqué Odia Musungayi.

L’inspecteur général du ministère de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté, a appelé par ailleurs les candidats à être confiants. L’examen est tiré des matières vues tout au long de leur cycle d’études, a-t-il rassuré. «Je demande aux candidats, aux élèves de passer leurs épreuves dans la sérénité. Pas de panique, il n’y a rien de mystérieux dans les épreuves de l’Examen d’Etat. Il y a les matières qui sont contenues dans les programmes nationaux d’enseignement. Que les enfants s’appliquent comme toujours. Ne jetez pas un coup d’œil sur le cahier d’item du voisin. Vous n’avez pas la même épreuve nécessairement. Après l’épreuve, rentrez calmement à la maison», a conseillé cette autorité scolaire.

L’inspecteur Odia Musungayi a prévenu aussi que les mesures contre la tricherie ont été renforcées, appelant les surveillants à plus de responsabilité pour éviter la tricherie.   «Il faudrait que les opérateurs commis à cette tache-là respectent les instructions», a-t-il insisté.

Radio Okapi/Gaf

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