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RDC : Mutamba ordonne des poursuites judiciaires contre Franck Diongo

A l’instar de Corneille Nangaa, chef du mouvement terroriste AFC/M23, Franck Diongo, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023, va être à son tour visé par des poursuites judiciaires en République démocratique du Congo. Le ministre d’Etat et ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, vient d’en donner injonction à l’auditorat militaire des FARDC, selon un communiqué émanant de son cabinet et daté du samedi 05 avril 2025. Ces poursuites judiciaires vont être engagées contre le « Lumumbiste progressiste » pour sa « participation active dans les massacres des populations civiles commis par l’AFC/M23 dans l’Est de la RDC, justifie le communiqué.

Franck Diongo n’est pas seul. L’action instruite par le ministre de la Justice pour le même motif concerne aussi Joseph-Stéphane Mukumadi.

«Le ministre de la Justice informe l’opinion qu’il a donné injonction à l’auditeur général des FARDC d’engager des poursuites judiciaires contre Messieurs Franck Diongo Shamba et Joseph-Stéphane Mukumadi pour leur participation active et leur complicité dans les massacres de populations civiles, crime de guerre et crime contre l’humanité, commis par le mouvement terroriste AFC/M23 à l’Est de la RDC (Bukavu, Goma, Rutshuru, Masisi, Walikale)», laisse entendre la même source.

En plus des poursuites, le  ministre Constant Mutamba a ordonné également la saisie des biens mobiliers et immobiliers de ces deux acteurs se trouvant à Kinshasa et dans les provinces. « A titre de mesure conservatoire », précise-t-on.

Le 1er avril 2025, Franck Diongo avait rencontré Corneille Nangaa, coordonnateur de l’Alliance du fleuve Congo (AFC) ainsi que Bertrand Bisimwa, numéro un du M23, deux mouvements terroristes en coalition soutenus par le Rwanda.

De son côté, Stéphane Mukumadi, ancien gouverneur du Sankuru, avait annoncé officiellement son adhésion à l’AFC  jeudi 3 avril 2025.

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