Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a annoncé la réduction du coût du passeport biométrique ordinaire à 75 dollars américains, lors de la 39ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi à Kinshasa, selon le compte rendu de la 39ème réunion dudit Conseil.
«Aujourd’hui, dans la même dynamique avec la ferme volonté de rendre ce document essentiel encore plus accessible, (le Président) Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris la décision, après analyse de différents paramètres lui présenté, de ramener le prix du passeport ordinaire biométrique à l´équivalent de dollars américains 75 USD», a-t-on lu.
Il s’agit d’une nouvelle étape dans la politique de justice sociale et de bonne gouvernance prônée par le Chef de l’État.
« En 2019 déjà, le coût du passeport avait été ramené à 99 USD. La nouvelle réduction s’inscrit dans la même logique d’allègement de la charge financière pour les citoyens », a indiqué la source, avant de souligner que cette mesure vise à garantir aux citoyens leur droit de s’identifier et de circuler librement.
«Cette mesure à forte portée symbolique vise à garantir à chaque citoyen le droit fondamental de pouvoir s’identifier et circuler librement, sans que les conditions financières n’en constituent un frein», a précisé le Chef de l’État cité par la source.
La mise en œuvre de cette mesure devra néanmoins respecter certains principes. Il s’agira notamment de préserver les engagements contractuels en cours, d’éviter toute perturbation dans la chaîne de production et de délivrance des passeports, et de maintenir la paix sociale.
«Son exécution devra se faire avec rigueur, équité et responsabilité», a insisté le Président Tshisekedi.
La ministre des Affaires étrangères a été instruite d’engager, sans délai, une concertation avec les ministres du Budget et des Finances afin de soumettre un calendrier détaillé d’exécution, incluant la date officielle de lancement du passeport à 75 USD, et cela dans les meilleurs délais.
La Présidence de la République a rappelé, par ailleurs, que cette réforme fait partie d’un ensemble d’actions visant à rapprocher l’administration de la population et à renforcer la confiance entre l’État et les citoyens.
Tiré de l’ACP