Plus de 600 mille déplacés supplémentaires depuis mars 2022 dans le petit-nord du Nord-Kivu, plus de 1 million 500 mille déplacés en Ituri, c’est sont-là les chiffres que ramène la cheffe de la Monusco, Mme Bintou Keita, de sa dernière tournée effectuée dans l’est de la RDC et dont elle a fait le compte-rendu dans un point de presse, samedi 04 mars à Goma.
C’était une tournée de six jours qui l’a conduite successivement au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri avant de revenir au chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Pour la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo, la situation qu’elle constatée dans cette partie de la RDC était plus que déplorable aussi bien du point de vue sécuritaire qu’humanitaire. Toujours des morts des centaines de milliers de déplacés.
« Notre soutien et nos bons offices se poursuivront pour que les armes cessent de crépiter dans les provinces déjà affectées par une crise humanitaire sans précédent et un accès limité des organisations humanitaires pour acheminer l’aide nécessaire aux déplacés », a déclaré Bintou Keita devant la presse.
Ainsi, la patronne de la mission onusienne en RDC a appelé, notamment, le M23 à respecter l’engagement pris vendredi à Luanda de respecter le cessez-le-feu à partir du mardi 07 mars, tout en réitérant le soutien de la Monusco pour la paix dans la partie orientale de la RDC.
En réponse aux allégations sur une supposée inaction de cette Monusco sur le terrain des opérations, Bintou Keita a affirmé que les FARDC recevaient le soutien constant et multiforme de la force onusienne dans leur offensive contre le M23.
Gaf