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Huit personnes tuées par des éléphants en divagation en deux mois à Yakoma (Nord-Ubangi)

Troupeau d’éléphants en train de s’abreuver dans un des cours d’eaux du Parc National de la Salonga, sur une population de 1600 éléphants des forêts lors du dernier inventaire fait en juin 2018. Ph/ Wwwf/RDC

Huit personnes ont perdu la vie entre juin et juillet derniers dans le territoire de Yakoma, au Nord-Ubangi, victimes d’attaques d’éléphants en divagation. Le cas le plus récent date de juillet, lorsqu’un homme de 66 ans a été tué par un éléphant alors qu’il se rendait dans la forêt pour récolter du vin de palme destiné à la commercialisation. 

Dans une correspondance adressée vendredi 1er août au gouverneur du Nord-Ubangi, la société civile locale rapporte que parmi les huit victimes figurent une fillette de 3 ans et une autre jeune fille de 14 ans. Toutes appartiennent à une même famille du village Mbalo, dans le groupement Lau-Est. Un membre rescapé de cette famille, gravement blessé, est toujours hospitalisé à l’hôpital général de référence de Yakoma.

Les responsables de la société civile décrivent la situation comme extrêmement préoccupante et source d’angoisse pour la population. Ils demandent une intervention rapide des autorités provinciales afin de protéger les villages menacés.

Malgré plusieurs alertes lancées depuis cinq ans, aucune mesure concrète n’a encore été prise pour maîtriser ces pachydermes, qui continuent non seulement à coûter des vies humaines, mais aussi à dévaster de vastes surfaces cultivées.

La lettre adressée au gouverneur souligne l’ampleur des dégâts dans plusieurs groupements, notamment Mogbamo, Mbongo, Boya, Lau et Gini. « Hommes, femmes, adolescents et enfants sont sauvagement tués par ces éléphants », y est-il indiqué.

 

Tiré de radiookapi.net

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