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Au Kongo-Central, Judith Suminwa lance les travaux de la route Moanda-Yema

La Première ministre, Judith Suminwa à bord d'un bulldozer, lundi 29 septembre 2026, lors du lancement des travaux de la route Moanda-Yema, longue de 23 KM, qui reliera la RDC à l'Angola. Photo/ACGT.

La ville côtière de Moanda, en RDC, sera bientôt reliée à celle de Yema, en Angola, par une route asphaltée, longue de 23 km.

La Première ministre, Judith Suminwa, a lancé lundi 29 septembre, les travaux de construction de cette route numéro 11.

Ces travaux sont réalisés par l’entreprise de droit congolais Vaste Réseau des Services au Congo, sous la supervision de l’Agence congolaise des grands travaux.

Au lancement de ces travaux, à la place du Rond-point Tonneau à Moanda, la Première ministre, accompagnée de quelques membres du Gouvernement, dont le ministre des Infrastructures et Travaux publics, a reçu des explications sur la consistance du projet de la part de l’ingénieur Nico Nzau Nzau, Directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux.

L’entreprise Vaste Réseau des Services au Congo dispose de deux ans pour achever les travaux de cette route, numéro 11, incluant deux postes de péage ainsi qu’un port sec à Yema, du côté angolais.

Quelques heures plus tôt, Judith Suminwa s’est rendue sur le chantier du port en eau profonde de Banana, où elle a assisté au dragage du fond marin à l’aide d’un bateau dragueur. Cette opération vise à ramener le fond à 12 mètres de profondeur, avant qu’un navire plus grand ne vienne le repousser à 18 mètres, afin de permettre l’accueil de gros bateaux dans les jours à venir.

La Première ministre, Judith Suminwa, lundi 29 septembre 2025, accompagnée du ministre des Infrastructures et Travaux public, John Banza et le DG de l’ACGT, Nico Nzau Nzau, lors du lancement des travaux de la route Moanda-Yema.
Photo/ACGT.

Sur la route du littoral de Banana, la cheffe du gouvernement et sa délégation ont reçu des détails sur la lutte menée par l’ACGT contre l’érosion côtière, grâce aux fonds de la Société de gestion de péage au Congo.

Un mur de soutènement en béton armé, haut de 6 mètres, repose sur un enrochement profond de 2,5 mètres, avec une base large de 70 centimètres, conçue pour contrer la poussée des eaux ayant longtemps rongé une grande partie de la côte atlantique dans cette zone.

 

Tiré de radiookapi.net

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