RDC : vers l’envoi d’une force de la SADC dans l’est du pays

Après Bujumbura (Burundi) où il a pris part, le week-end dernier, au 11e sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord cadre d’Addis Abeba dans le cadre de la recherche de la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC, le président congolais Félix Tshisekedi se retrouve depuis dimanche soir à Windhoek, en Namibie. C’est pour un autre sommet, cette fois de la Communauté des Etats de l’Afrique australe (SADC), consacré également à la problématique de la sécurité et la stabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Cette rencontre a débuté ce lundi et réunit la troïka sécuritaire de la SADC constituée de l’organe politique, défense et sécurité de cette organisation sous-régionale, ainsi que les deux pays contributeurs de troupes au sein de la brigade d’intervention de la Monusco.

Président en exercice de la SADC, Félix Tshisekedi a en face de lui à cette réunion ses homologues namibien et angolais.
Selon les indiscrétions en provenance de la capitale namibienne, le sommet pourrait déboucher sur l’engagement de l’organisation d’envoyer une force offensive pour combattre les groupes armés qui écument la partie orientale de la RD Congo, y compris le M23 soutenu par le Rwanda. L’Angola, l’Afrique du Sud et même la Namibie auraient donné leur accord de prince, toujours selon des sources en provenance de Windhoek.

Ces mêmes sources rappellent par ailleurs que dans les conclusions qui avaient sanctionné le 42e sommet qui s’était tenu le 17 août 2022 à Kinshasa, les dirigeants de la SADC avaient fait part de leur solidarité à la RDC qui devait se manifester notamment par la réactivation et le renforcement de la Brigade d’intervention afin de combattre le M23, comme ce fut le cas en 2013.

Les observateurs sont donc d’avis que la rencontre de la capitale namibienne offre la possibilité pour les pays de la sous-région de matérialiser cette volonté.

A Windhoek le président Tshisekedi est accompagné de quelques membres du gouvernement et des Forces armées congolaises (FARDC). Il s’agit notamment du Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, du ministre de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, ainsi que du chef d’état-major général, le lieutenant-général Christian Tshiwewe.
Gaf

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