Le patron de la centrale électorale reconnait cependant à la fois les difficultés sécuritaires et financières
Au cours d’une communication faite jeudi 06 juillet 2023 à Kinshasa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a confirmé l’aboutissement du processus électoral en cours avec la tenue effective des élections générales à la date du 20 décembre 2023.
« Les élections se gagnent quand on s’est préparé », a déclaré par ailleurs Denis Kadima tout en rassurant que le gagnant sera le gagnant et qu’il ne sera pas question « d’élus nommés », s’adressant ainsi aux postulants de toutes tendances.
Cependant, tout soulignant que techniquement tout sera fin prêt, le président de la CENI a rappelé les deux pesanteurs qui planent sur le processus : il s’agit à la fois des difficultés sécuritaires et financières.
Concernant le climat de confiance entre les parties prenantes au processus électoral, le successeur de Corneille Nanga a exprimé la volonté qui l’a toujours animé de rapprocher dès le départ tous les partis politiques, surtout ceux de l’opposition radicale. Cela, en vue, a-t-il laissé entendre, de baliser la voie des élections du 20 décembre prochain.
Evoquant à ce sujet ses consultations avec un groupe d’opposants autour, notamment de l’audit externe du fichier électoral, Denis Kadima a indiqué avoir dit à ses interlocuteurs que c’était contreproductif de se mettre en opposition avec la CENI plutôt de s’opposer à leurs adversaires politiques.
« Nous avons un fichier fiable. Il n’est pas corrompu », a-t-il dit. « Sur base de ce fichier, l’ONIP est en train de donner la carte d’identité », a encore expliqué Denis Kadima. Pour le président de la CENI, ce fichier est plutôt un succès de son institution que les ennemis veulent présenter comme un échec.
Et d’ajouter : « Ceux qui ont fait cet audit du fichier électoral ne sont pas mes amis. Je ne connais qu’une seule personne dans cette équipe ».
Gaf