ONU-Femmes, PNUD, UNFPA, ONUSIDA et HCR en appui au gouvernement dans la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles
«Tous unis » ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles, c’est le thème des 16 jours d’activisme 2023 contre la violence faite à l’égard des femmes des filles dans le monde.
Comme chaque année, la campagne va du 25 novembre, journée dédiée par l’ONU à l’élimination de la violence à l’égard des femmes), au 10 décembre, journée commémorative des droits humains dans le monde.
Conformément à la tradition en RDC, c’est le ministère du Genre, Famille et Enfant qui a lancé cette campagne samedi 25 novembre, à Kinshasa, en partenariat avec les agences du système des Nations unies impliquées dans la problématique de la violence faite à l’égard de la femme et de la fille.
Déjà la veille, vendredi 24 novembre, ces agences ont donné le ton de l’événement au cours d’une conférence de presse animée par le représentant de l’ONU-Femmes/RDC, M. Adama. Celui-ci était entouré d’un aéropage d’autres cadres du système onusien, en l’occurrence, Keneth Ehouzou, représentant adjoint du FNUAP/RDC, Patrice Vahard, directeur du BCNUDH, François Elika du PNUD/RDC, Isabelle Assouan chargée du Genre au HCR/RDC et de Nathalie Marini de l’ONUSIDA/RDC.
Leur message était un plaidoyer, une exhortation faite aux différents acteurs opérant en RDC pour plus d’investissements durables et à long terme afin de prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles dans ce pays.
Selon l’ONU, la violence à l’égard des femmes et des filles reste l’une des violations des droits humains les plus répandues et les plus généralisées dans le monde, y compris en RDC.
Par ailleurs, selon l’ONU toujours, la problématique des violences basées sur le genre en RDC ne se limite pas qu’aux violences sexuelles. Elle s’élargirait, d’après une analyse des données d’une enquête démographique et de santé aux violences domestiques qui toucheraient 45,3% des femmes.
Dans le même lot s’ajoutent les violences émotionnelles ou psychologiques et les mariages précoces.
Gaf