(Par HMK)
L’Eglise catholique romaine se porte bien à Taïwan autant qu’elle est en bonne coopération avec le Saint siège, à Rome. Selon Vatican News, la Conférence épiscopale régionale chinoise prépare son Ve Congrès eucharistique de Taïwan qui se conclura le 5 octobre 2025, soit dans environ quatorze mois. Et en prévision de cet événement, le Pape François a nommé son envoyé qui le représentera lors de la clôture de ce forum spirituel. Il s’agit du cardinal John Tong Hon, évêque émérite de Hong-Kong. La nouvelle de la nomination du prélat hong-kongais a été annoncée samedi 3 août par le service de communication du Saint-Siège, rapporte le site de Vatican News consulté dimanche par la rédaction de Gâchette d’Afrique.
La source précise que la Conférence épiscopale régionale chinoise regroupe les évêques de Taïwan et que c’est depuis 2011 que celle-ci a institué un Congrès eucharistique qu’elle organise tous les 3-4 ans. Objectif: mettre en valeur le sacrement de l’Eucharistie et l’adoration du Saint Sacrement.
La même source rappelle qu’en mars 2019, plus de 10 000 catholiques s’étaient réunis dans le sud de Taïwan pour célébrer la fin du IVe Congrès eucharistique du pays, en présence du cardinal Fernando Filoni, alors préfet de la congrégation pour l’Évangélisation des peuples.
« La prochaine édition aura lieu dans le diocèse de Kaohsiung, dans le sud de Taïwan en octobre 2025 », lit-on sur le site de Vatican-News.
A propos de l’envoyé du Saint-Père au Ve Congrès de la Conférence épiscopale régionale chinoise, la source indique que Mgr John Tong Hon a été ordonné par le Pape Paul VI en 1966 avant de devenir évêque auxiliaire d’Hong-Kong en 1996, puis évêque titulaire de 2009 à 2017. C’est en 2012 qu’il sera créé cardinal par Benoit XVI.
« Le cardinal John Tong Hon a également été consultant auprès de la congrégation pour l’Évangélisation des peuples, et membre de la commission pour l’Église catholique en Chine », ajoute le site avant de conclure par une citation tirée de la biographie du cardinal: « Au cours de ses études, il a acquis la conviction que la Chine et le Saint-Siège ne peuvent régler leurs différends que par le dialogue et la négociation: dans cette perspective, l’Église de Hong Kong joue pour lui un rôle de trait d’union.»