Education nationale : appel à la valorisation de la profession enseignante

 Un appel à la valorisation de la profession enseignante a été lancé, dimanche à Kinshasa, par le ministre de tutelle, pour contribuer à l’amélioration de la qualité des enseignements dispensés aux élèves de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP dudit ministère.

« Nous devons poursuivre le travail avec abnégation, avec amour et détermination, afin de contribuer, sans relâche, à la valorisation de la fonction enseignante et à l’amélioration de la qualité des enseignements dispensés à nos élèves, avenir du Congo », a déclaré le ministre Tony Mwaba, dans son message adressé à l’occasion de la Journée de l’enseignement national célébrée le 30 avril de chaque année.

Il a, à cette occasion, exprimé toutes ses pensées aux élèves, parents et enseignants qui sont en proie, loin de leurs lieux d’habitation, d’apprentissage et de travail, dans l’Est de la RDC, aux conséquences néfastes de l’agression barbare imposée par le Rwanda via le mouvement terroriste du M23.

M. Mwaba a également tourné les mêmes pensées vers les élèves, parents et enseignants du Lycée Mwanga de Kolwezi, province du Lualaba, qui ont été exposés au drame d’un incendie qui a emporté à ce jour, l’élève Glody Ntanga.

Il a, par ailleurs, rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, pour qui l’éducation et la formation des enfants congolais constituent une préoccupation prioritaire et permanente, et « se trouvent ainsi inscrites au cœur de toutes ses actions ».

Des réalisations à l’actif du gouvernement

« Nous avons pu porter à l’actif du Gouvernement de nombreuses réalisations », a souligné le ministre Tony Mwaba, tout en citant les plus importants : la suppression de tous les frais de scolarité que payaient les parents d’élèves au niveau primaire, notamment le minerval, les frais des bulletins scolaires, les frais d’identification des élèves ainsi que les frais de participation à l’Examen national de fin d’études primaires, tant pour les établissements publics que privés.

Il a également cité la prise en charge à ce jour, par le Trésor public, de 266.220 enseignants « nouvelles unités » (NU) et le personnel des bureaux gestionnaires, ainsi que des effectifs des enseignants payés, qui sont passés de 410.254 à 676.454.

Le salaire moyen d’un enseignant, a-t-il précisé, est passé de 159.662,67 FC à 367.023, 00 FC, avec un réajustement des frais de fonctionnement des écoles primaires qui a conduit à une augmentation de 45.000Fc à 200.000 FC pour les écoles de 1 à 11 classes, soit une augmentation de 344% ; à 420.190 FC pour les écoles de 12 à 18 classes, soit une augmentation de 834% ; à 620.190 FC pour les écoles de 19 classes ou plus, soit une augmentation de 1.278% ; et à 2.450.000 FC pour les écoles de prestige, soit une augmentation de 5.344%.

Dans le domaine de la prise en charge médicale des enseignants et de leurs dépendants, il a fait remarquer que son ministère à implanté non seulement la Mutuelle de santé des enseignants (MESP) dans de nouvelles provinces (Kasaï, Kasaï Oriental et Tshopo) mais a aussi accru son enveloppe qui est passé de 1.300.278.952 FC à 1..871.923..253 FC, soit une augmentation de l’ordre de 571.644.301 FC qui représente 44% du taux d’accroissement.

Les effectifs des élèves passent de 16.809.413 en 2018 à 22.282.278 en 2022

Le ministre de l’EPST a fait savoir que les effectifs des élèves de la RDC sont passés de 16.809.413 en 2018 à 22.282.278 en 2022, soit cinq millions d’enfants en plus qui ont retrouvé le chemin de l’école.

Cette augmentation exponentielle des élèves, a-t-il dit, a fait passer le nombre d’écoles payées de 41.739 en 2018 à 64.889 en 2022, soit un accroissement de 55%.

Il a rappelé la construction de 1.035 écoles, outre celles construites avec l’apport des privés dont la Première Dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi dans la commune de Kisenso à Kinshasa, notamment l’école maternelle, l’école primaire et l’Institut « La Grâce ».

Le ministre a également rappelé qu’il avait lancé la campagne « Pas une école sans banc » avec une distribution des bancs pupitres dans les provinces éducationnelles de la RDC, et aussi le projet de construction de 150 écoles à partir de la commune de Maluku à Kinshasa.

(Tiré de l’ACP)

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