*PLUS D’UNE CENTAINE DE DELEGUES DES MILIEUX SCINRIFIQUES ENVIRONNEMENTAUX ET DES INSTITUTIONS PUBLIQUES NATIONALES ET INTERNATIONALES AINSI QUE DES REPRESENANTS DE LA SOCIETE CIVILE PRENNENT PART A L’UNIVERSITE D’ETE DES TOURBIERES
*LE FORUM EST ORGANISE A KINSHASA DU 5 AU 7 AOUT
(Par HMK)
C’est une alerte du Professeur J.R Bwangoy. Plusieurs villages des territoires de Bikoro et Lukolela, dans la province de l’Equateur n’ont plus d’eau et leurs habitants sont contraints à des marches sur plusieurs dizaines de kilomètres à la recherche de cette denrée vitale dans les bas-fonds plus importants. Le chercheur a lancé l’alerte ce lundi 5 août au cours d’un forum scientifique dénommé « Université d’été des Tourbières » organisé par le ministère de l’Environnement et Développement durable, avec l’appui notamment du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Ce forum se tient à Kinshasa du 5 au 7 août 2024.
Selon le Professeur Jean Robert Bwangoy-Bankanza, cette situation était prévisible et est causée par le phénomène d’assèchement des zones marécageuses observé sur l’ensemble du territoire congolais, particulièrement dans ses parties Ouest et Est. Pire, toujours d’après ce scientifique, le phénomène d’assèchement frappe aussi les rivières comme Lolo, la plus importante du territoire de Bikoro. « Si la situation continue, ça va être encore plus difficile pour nos communautés », a -t-il prévenu, en soulignant l’importance des milieux humides.
« Nos ancêtres n’installaient pas les villages loin des sources d’eau. Ils installaient les villages toujours à proximité des sources d’eau, mais les marécages n’ont pas été correctement caractérisés, pas seulement au Congo et en Afrique centrale, mais dans le monde entier », a tenu à préciser le professeur Bwangoy.
Notons que prennent part à l’Université d’été des Tourbières ‘les délégués des administrations des pays membres de l’Initiative Mondiale sur les tourbières, les délégués des Universités et Institutions de recherche s’intéressant à la thématique tourbière, les représentants des diverses Agences (FAO, UNEP, WCS, IUCN), les partenaires de développement (JICA, USAID, AFD), les acteurs du secteur privé ainsi que ceux de la société civile. Les délégués des provinces ainsi que des communautés locales et des peuples autochtones font également partie des participants à ce forum scientifique.
L’objectif principal, selon ses organisateurs, est de partager les informations relatives aux avancées, aux défis et aux perspectives dans la thématique tourbière, tout en identifiant les synergies possibles.