Renforcer les capacités techniques et stratégiques des institutions de la microfinance (IMF) et des coopératives d’épargne (COOPEC) à intégrer la responsabilité sociale et environnementale dans leurs planifications, leurs outils de gestion ainsi que leurs indicateurs de performance, c’est l’un des objectifs de l’atelier de formation qu’organise à Kinshasa, du 2 au 4 septembre 2025, le PNUD à l’intention d’une soixantaine de représentants de ces IMF et COOPEC. Par la voix de Mme Nelly Kankolongo, empêché, le Représentant résident de cette agence en RDC, M Damien Mama a circonscrit la tenue de cette formation. Organisée, selon Mme Kankolongo, dans le cadre du projet ACTIF II, lequel « incarne une ambition collective partagée: celle de bâtir une République démocratique du Congo résiliente, inclusive et écologiquement responsable, ou l’inclusion financière cesse d’être une simple condition d’accès au crédit pour devenir un levier stratégique de transformation sociale, économique et environnementale. »
« Les IMF et les COOPEC ne sont pas de simples instruments techniques de financement. Elles sont des acteurs clés de la cohésion territoriale, des vecteurs de formation économique, et des alliées indispensables de la transition écologique. Leur enracinement dans les communautés leur confère une capacité unique à porter les principes de justice sociale, d’équité de genre, de respect des droits humains et de préservation de l’environnement jusqu’au dernier kilomètre », a encore laissé entendre Mme Kankolongo lisant toujours le discours du Représentant résident du PNUD en République démocratique du Congo.
Et de poursuivre: « En intégrant les normes environnementales et sociales dans leur gouvernance, leurs produits et leurs pratiques opérationnelles, ces institutions renforcent non seulement leur légitimité sociétale, mais elles se placent également à l’avant-garde d’un modèle de finance durable, à savoir, une finance qui ne se contente pas de prêter, mais qui répare, protège et construit. »
Concernant l’agenda de l’atelier lui-même, la première journée a été consacrée notamment à l’évaluation des apprenants sur les connaissances de base, la mise à niveau et le développement des connaissances sur la responsabilité sociale et environnementale ainsi que l’auto-évaluation et l’explication des facteurs limitants. Le formateur choisi par le PNUD pour cet atelier n’est autre que le professeur Al Kitenge qui poursuivra ses enseignements ce mercredi 3 septembre notamment sur le mode opératoire d’introduction des exigences de la responsabilité sociale et environnementale dans le financement des projets.
GAF