« Le peuple congolais s’est prononcé. Félix Tshisekedi n’est pas un inconnu dans le monde politique de notre pays.  Félix Tshisekedi n’est pas une fabrication ou une invention de n’importe quel coin politique. Raison pour laquelle je peux être content et dire merci au peuple congolais dans son ensemble ». C’est une déclaration du secrétaire général de l’UDPS, parti présidentiel, Augustin Kabuya, faite au lendemain de la publication des résultats de la présidentielle, sur les antennes de Top Congo FM.

Selon Augustin Kabuya, la victoire de Fatshi était prévisible. « Le président Félix Tshisekedi a un bilan jusqu’à présent. En ce qui concerne la fameuse opposition, moi, je ne voyais pas l’opposition si ce n’est pas des gens  qui étaient habitués à faire des spectacles », a-t-il expliqué dans son intervention sur ce média.

« Nous connaissons mieux la rue… » 

Concernant l’appel à la mobilisation de la rue lancé par l’opposition pour protester contre les résultats de la présidentielle, Augustin Kabuya a répondu ainsi à la question du journaliste de Top Congo: « Si je vous pose la question, quel est le parcours de tel qui se réclame aujourd’hui de l’opposition, je ne vois rien. Regardez très bien, après la prestation de serment, moi votre serviteur, j’étais déjà au front. J’ai sillonné toute la République. On ne prépare pas les élections la veille. Nous, nous avons préparé les élections et surtout, la politique d’encerclement mise en place avec l’Union sacrée, où tous les hommes politiques sérieux, influents de notre pays, avaient porté leur choix sur son Excellence Félix Antoine Tshisekedi ». Et de poursuivre:  » Ils ont choisi la voie de la rue, nous aussi, pendant 37 ans, nous étions dans la rue. Nous maitrisons mieux la rue que tout ce monde-là. Je pense qu’ils vont regretter d’avoir choisi la rue. »

« Pitié de Katumbi »

Parlant particulièrement de Katumbi, le secrétaire général de l’UDPS a dit avoir pitié de ce dernier du fait qu’il est entouré des collaborateurs qui « l’ont rançonné sans pitié ». « C’est un nouveau venu dans le monde politique. Il peut crier: « Bana Kin balela ainsi de suite… Il comptait beaucoup sur les médias étrangers, tout ça ce sont des failles en politique. mais, nous avec notre candidat, nous avons beaucoup donné de crédibilité à nos médias. »

Gaf