F. Tshisekedi est formel : l’aventure de Kagame, ce « perturbateur », s’arrêtera

Un mur aux frontières avec le Rwanda ? La question a été posée au président de la RDC, Félix Antoine Tshiskedi, à la conférence de presse qu’il a tenue lundi 25 mars 2024 à Kinshasa avec son homologue du Soudan du Sud, Salva Kiir. Pour le chef de l’Etat congolais, la crise avec le Rwanda n’a rien à voir les peuples de deux pays. « Le peuple rwandais ne vient pas envahir la République démocratique du Congo », a-t-il expliqué répondant au journaliste de l’Agence congolaise de presse (ACP).

« C’est un régime dirigé par un individu qui est devenu friand de ce genre des crimes et c’est ce régime qui attaque et agresse la RDC », a poursuivi Félix Tshisekedi parlant sans équivoque du dirigeant rwandais Paul Kagame.

« Les peuples de deux pays n’ont aucun problème l’un et l’autre. C’est un problème de régime et le régime, comme vous le savez il n’est pas éternel », a insisté le 5e président de la RD Congo qualifiant le maître de Kigali de « perturbateur » et d’ «empêcheur » qui met en mal la coexistence entre les peuples de la RDC et du Rwanda mais dont l’aventure s’arrêtera certainement un jour ou l’autre, « d’une manière ou d’une autre ». Le président Tshisekedi de conclure : « Et nous retrouverons, je crois,  le bonheur de vivre ensemble en tant que voisins. Et c’est ça mon vœu. »

Par ailleurs, dans le communiqué final sanctionnant le tête-à-tête entre le président congolais et son hôte du Soudan du Sud, les deux  Chefs d’Etats ont appelé à une solution rapide à la crise sécuritaire dans la région  qui affecte négativement la région de l’EAC. Les deux Chefs d’Etats ont aussi appelé à la relance urgente du processus de paix de Nairobi et de Luanda initiés respectivement par l’EAC et l’Union africaine, en mettant l’accent sur la nécessité d’harmoniser les deux processus en vue d’aboutir à une solution durable à la crise, pour la paix et la sécurité dans l’est de la RDC et dans la sous-région.

Selon le communiqué final, le président Salva Kiir ira également  rencontrer le président angolais Joao Lourenço.

Gaf

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