(Par HMK)

Grégoire Mutshail Mutomb, ministre d’Etat et ministre de l’Agricultures et Sécurité alimentaire tient à rendre effective la vision que se fait le président de la République, Félix Tshisekedi, pour l’essor socio-économique de la RDC. Celle qui voudrait centrer la croissance sur les potentialités agricoles que regorge le pays trop longtemps sacrifiées au profit des ressources minérales, lesquelles ont démontré d’ailleurs leurs limites. D’où ce leitmotiv auquel se réfère le Chef de l’Etat, celui de la revanche du sol sur le sous-sol.  Alors, le ministre  Mutshail Mutomb a vite fait de donner le déclic du processus dont l’objectif à  moyen et long termes, est que les Congolais arrivent à ne consommer, en tout cas le plus largement possible, que les produits alimentaires cultivés au Congo.

Donc, le déclic du ministre d’Etat est parti de la tournée effectuée le week-end dernier dans quelques sites agricoles de la périphérie est de la capitale congolaise. Questions de toucher du doigt les réalités auxquelles font face les maraîchers et maraîchères. Tour à tour, Grégoire Mutshail Mutomb a été sur les sites de Kingabwa et de N’djili. C’est dans ce dernier site que se trouvent le programme national du riz et le centre national de vulgarisation agricole. Cette tournée a permis au ministre de l’Agriculture du gouvernement Suminwa de voir, de visu, différents matériels qui seront, le moment venu, mis à la dispositions des hommes et des femmes œuvrant dans les travaux champêtres.

Avec ses terres arables, la République démocratique du Congo est appelée et doit se doter d’une « armée verte », estime le patron de l’Agriculture de la RDC. Et il va mobiliser les Congolais à s’impliquer davantage dans le secteur agricole afin de diminuer le taux d’importation des produits alimentaires.

C’est dans cet esprit que le ministre d’Etat Grégoire Mutshail Mutomb sollicite la collaboration de la FEC  ainsi que des entrepreneur avec son ministère afin d’apprendre à investir aussi et même davantage dans les activités agricoles. Et il promet de garantir, ce qui sera une grande première au pays, une facilitation idoine au profit des opérateurs économiques dans ce secteur pour faire décoller la RDC.

A terme, il veut que, comme par le passé, chaque Congolais se remette à la culture champêtre. C’est le premier facteur déterminant du développement, soutient-il, dans la suite de la vision du président de la République. Après Kinshasa, le ministre Grégoire Mutshail Mutomb poursuivra certainement ses tournées de terrain dans l’arrière-pays.