Les résultats de la 3e enquête démographique et de la santé en RDC ont été rendus publics jeudi 13 février 2025 à Kinshasa en présence de Mme la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. La présentation du rapport national sur ces résultats a eu lieu sous la supervision de vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo.
Selon le site Economine.cd qui a livré cette information ce même jeudi, Guylain Nyembo a salué le travail réalisé par le professeur Lutulala en qualité de coordonnateur du comité technique de l’enquête. Celle-ci a été lancée en mars 2022. Pour le vice-Premier ministre et ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, dix ans après la précédente édition, la 3e édition de l’enquête démographique et de la santé (EDS) marque un pas majeur dans le renforcement du paysage statistique de la RDC, rapporte la même source.
« Il ne serait pas superflu de rappeler ici que cette enquête a requis des ressources matérielles et financières considérables, évaluées à près de 13 millions de dollars américains. Le financement de ce processus a bénéficié non seulement de la participation du gouvernement, mais aussi de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), de la Banque mondiale, du Fonds mondial, du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), ainsi que du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). L’enquête a été jalonnée de différentes étapes, dont celle de la présentation des rapports sur les indicateurs-clés en août 2024. Sa réalisation n’a pas été simple. Au contraire, elle a été laborieuse et, à bien des égards, périlleuse, en raison des conditions climatiques, des difficultés de mobilité et de l’insécurité qui prévalaient dans certaines zones ciblées », rapporte encore Economine.cd, citant toujours le VPM Guylain Nyembo.
En termes de ressources humaines, la même autorité gouvernementale a révélé aussi l’enquête a mobilisé un effectif de 648 agents de terrain. Ceux-ci étaient répartis en 81 équipes et ont dû collecter des données auprès de 26 697 ménages disséminés à travers les 780 zones de santé que compte le pays.
L’importance des données inclusives
Le média spécialisé en informations économiques et minières note aussi que le vice-Premier ministre a mis en exergue l’importance des données inclusives dans l’élaboration et l’évaluation des programmes gouvernementaux. « Ces données permettent de prendre en compte les réalités spécifiques des différentes populations et des milieux dans lesquels elles vivent. Elles sont cruciales pour une planification efficace et adaptée aux besoins des Congolais », lit-on sur le site.
« Avec cette enquête, nous disposons d’une mine d’informations précieuses sur l’état des lieux de la démographie et de la santé en République Démocratique du Congo. La photographie qui vient de nous être présentée nous montre le chemin qu’il nous reste encore à parcourir dans les domaines liés à la vaccination, la nutrition, la planification familiale, l’hygiène, la salubrité publique, les violences basées sur le genre, voire les maladies chroniques émergentes », enchaîne le même média en ligne citant encore le VPM Nyembo.
GAF