«Les données de la semaine 14 font état de 1. 453 cas notifiés et 4 décès, avec un taux de létalité hebdomadaire de 0,28 %. Au niveau national, le cumul atteint plus de 96.000 cas et 1.700 décès, soit une létalité globale de 1,8 %. On note une tendance baissière dans la majorité des provinces», a-t-on lu.

Selon la source, les analyses révèlent que si les cas confirmés concernent principalement les jeunes adultes, les décès touchent majoritairement les enfants de 0 à 14 ans.

«Plusieurs hypothèses sont explorées dont l’arrivée tardive des patients dans les centres de traitement, la disponibilité des médicaments et la qualité de la prise en charge», a ajouté la source.

S’agissant de la vaccination contre le Mpox, la source a indiqué que deux nouveaux lots de vaccins (63. 000 doses du vaccin MVA et 50.000 doses du vaccin LCCS) sont récemment arrivés au pays.

Pour le ministère de la Santé, les activités de préparation à la poursuite de la vaccination sont en cours, notamment à Kinshasa et dans d’autres provinces ciblées.

«Des équipes d’intervention rapide ont été déployées dans six provinces, à savoir Tshopo, Sud-Ubangi, Équateur, Tanganyika, Kinshasa et Nord-Kivu pour renforcer la surveillance, la collecte des données et la coordination sur le terrain», a précisé la source.

Onze zones de santé affectées par les inondations à Kinshasa

Par ailleurs, onze (11) zones de santé ont été affectées par des inondations du 4 au 5 avril dernier ayant fait plus de 5.000 sinistrés, 72 décès et 170 blessés recensés à Kinshasa, selon le communiqué du ministère de la Santé.

La source a fait savoir que les inondations majeures ont touché plusieurs provinces en particulier Kinshasa, Tanganyika et Sud-Kivu. Les sites d’hébergement et de prise en charge à Kinshasa sont le stade Tata Raphaël, le stade des Martyrs et l’Institut Lumumba.

«Face au débordement du stade des Martyrs (avec plus de 4.500 personnes), un plan de désengorgement est en cours vers le stade municipal de Bandalungwa», a indiqué la source.

Abordant le phénomène de décès des animaux sauvages dans le parc des Virunga (Nord-Kivu), la source a précisé qu’une enquête vétérinaire est en cours pour déterminer les causes exactes.  Le ministère de la Santé réaffirme son engagement à renforcer la coordination multisectorielle et à apporter des réponses rapides, adaptées et coordonnées face aux urgences sanitaires et humanitaires.