L’hygiène menstruelle fait partie des droits humains et les dirigeants ont l’obligation de répondre à ce besoin primordial. Déclaration de M. Jules Mulimbi, expert de l’ONU-Femmes à l’occasion d’un atelier de réflexion sur les défis liés à la problématique de ce droit en République démocratique du Congo. Un atelier organisé vendredi 24 mai 2024 à Kinshasa par cette agence de l’ONU, en collaboration avec le réseau africain des femmes leaders à travers son cocus des jeunes femmes leaders. Cela en vue de la préparation d’un plaidoyer à mener sur l’hygiène menstruelle en RDC.
Ainsi, l’expert de l’ONU-Femmes a dit que son agence encourageait les jeunes femmes leaders engagées dans ce combat à continuer et que celles-ci devaient compter sur l’appui de cette agence onusienne. Par ailleurs, pour Jules Mulimbi, la volonté politique dans le chef des dirigeants congolais au sommet de l’Etat n’est pas à mettre en doute. D’autant plus, a-t-il souligné, que le pays est dirigé actuellement par un Chef de l’Etat champion de la masculinité positive qui place la promotion de l’égalité du genre au centre de ses priorités.
« Il faut donc profiter et saisir l’opportunité de cette volonté politique à la tête du pays », a lancé l’expert de l’ONU-Femmes s’adressant aux participants de l’atelier.
Pendant plus de huit heures, de 9h à 17h, ceux-ci ont eu à réfléchir autour de plusieurs axes de la problématique de l’hygiène menstruelle et les défis des jeunes filles en la matière et ce, en corrélation avec le genre, le VIH et les VBG (Violences basées sur le genre).
Parmi les questions abordées, comment rendre accessibles les protections périodiques et comment gérer ces produits de manière à éviter un impact environnemental négatif? Au nombre des pistes, les participant ont proposé notamment la prise en charge par le gouvernement du droit à l’hygiène menstruelle comme c’est le cas dans certains pays du monde , notamment ceux de l’Europe.
C’est le mardi 28 mai prochain, date de la la célébration de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, que l’ONU-Femmes et ses partenaires du réseau africain des femmes leaders reviendront à la charge dan une conférence de presse pour lancer le processus du plaidoyer à faire sur le droit à l’hygiène menstruelle en République démocratique du Congo.
A noter que la Journée de l’hygiène menstruelle, célébrée le 28 mai de chaque année a été déclarée par les Nations unies pour reconnaître le droit de toute femme et toute fille de gérer ses règles de façon hygiénique et d’inciter la population à discuter des défis auxquels les femmes les filles ayant un cycle menstruel font face.
Gaf