Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) s’engage à poursuivre son appui au gouvernement congolais dans ses efforts à améliorer la couverture sanitaire universelle en matière de la santé reproductive, maternelle, néonatale, des enfants et des adolescents, en général, et en particulier dans la poursuite de la campagne de l’élimination de la fistule obstétricale. C’est ce qu’a déclaré à Kinshasa le représentant adjoint de cette agence onusienne en RDC, Keneth Ehouzou. C’était jeudi 23 mai, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale. Et la manifestation a eu pour cadre l’Institut national pilote d’enseignement des sciences de santé (INPESS) situé dans la commune de Kasa-Vubu, sur le boulevard Triomphal.
« Il n’y’aura pas de développement durable tant que des milliers de femmes et filles vivent dans l’exclusion et le non-respect de la dignité humaine. C’est pourquoi l’éradication de la fistule obstétricale doit être notre priorité commune pour laquelle nous devrons rester engagés et déterminés jusqu’à l’atteinte des résultats attendus, à savoir, l’élimination de la fistule obstétricale », a martelé le haut fonctionnaire international.
Selon M. Keneth Ehouzou, si ce fléau a été largement éliminé dans les pays développés, la fistule obstétricale continue de faire rage et touche plus de 2 millions de femmes et filles en Asie et en Afrique subsaharienne. « C’est dans ce contexte que l’UNFPA et d’autre partenaires au développement décidèrent en 2003.de lancer la Campagne mondiale pour éliminer la fistule obstétricale, campagne à laquelle avait adhéré la République Démocratique du Congo », a rappelé le représentant adjoint d’UNFPA.
« Dans la concrétisation de son adhésion à la campagne mondiale, la RDC en partenariat avec l’UNFPA avait lancé sa campagne de l’élimination de la fistule obstétricale en 2006. Dès lors le pays a déployés beaucoup d’efforts avec ses partenaires pour avancer vers l’élimination de la fistule obstétricale et le soutien aux survivantes à travers la stratégie à trois axes à savoir la prévention, le traitement et la réintégration socioéconomique », a-t-il expliqué.
En dehors de son agence, Keneth Ehouzou a reconnu l’apport d’autres partenaires impliqués dans ce combat en RDC. Il a cité, entre autres, Engender Health, les ambassades du Canada, de Suède, du Japon et de l’Italie, la Fondation Panzi, la Fondation de la distinguée Première Dame de la République ainsi que la Fondation Vodacom.
Parlant particulièrement de la célébration de la Journée internationale de l’élimination de la fistule obstétricale, le représentant adjoint d’UNFPA en RDC a indiqué que celle-ci était placée sous le thème: « Rompre le cycle, prévenir la fistule obstétricale chez les femmes et filles ».
Pour lui, ce thème est en fait une interpellation pour tous et que concernant la République démocratique du Congo, « nous devons saisir cette occasion pout offrir aux nombreuses femmes et filles souffrant de la fistule obstétricale des soins de qualité disponibles et accessibles dans la vision de la couverture santé universelle prônée par le Chef de l’Etat », a-t-il insisté.
Gaf