Début lundi 15 mai 2023, à Kinshasa, de l’audit externe du fichier électoral de la Commission électorale nationale indépendante, Ceni.  L’opération a démarré par une réunion d’échanges entre les membres de la centrale électorale et l’équipe mixte d’experts nationaux et internationaux sélectionnés à l’issue d’un appel à candidature lancé le 9 mai. Seuls cinq experts ont été retenus. Cette équipe mixte a jusqu’au 20 mai courant pour exécuter cette tâche.

D’après un communiqué de la Ceni, l’objectif global de l’audit externe du fichier électoral est d’une part, évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d’en identifier les forces et les faiblesses et d’en dégager éventuellement des mesures correctives ; et de l’autre, formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.

Vu l’urgence, la mission devait débuter ses travaux dès le lundi 15 mai, en conformité avec le calendrier du processus électoral. Le souci de la centrale électorale, c’est de respecter son calendrier publié depuis novembre 2022 dans lequel toutes les opérations et activités relatives au processus électoral en cours sont déclinées en détail aux fins d’organiser les scrutins de 2023 dans les délais constitutionnels.

Mais aussi, de renforcer les relations avec les parties prenantes pour plus de confiance et de transparence.

S’agissant des experts sélectionnés, la Ceni renseigne qu’en réponse à son appel à candidatures, elle avait reçu 212 dossiers, soumis aussi bien par des nationaux que des internationaux. C’est au cours de sa réunion du samedi 13 dernier que le son Bureau a procédé à la sélection des prestataires et procédé à la constitution de cette équipe mixte.

Gaf