LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS BENEFICIE DANS CETTE QUETE DE L’APPUI DE L’ONU-FEMMES
LES NORMES SOCIALES DISCRIMINATOIRES ET PATRIARCALES, UN OBSTACLE MAJEUR A COMBATTRE
POUR L’AUTONOMISATION DES FEMMES ET L’EDIFICFATION D’UNE SOCIETE JUSTE ET EQUITABLE EN RDC
La RDC s’est engagée dans le processus de la mise en place d’une stratégie nationale opérationnelle de la masculinité positive, sous le leadership du ministère du Genre, Famille et Enfant, avec l’appui de l’ONU-Femmes. C’est dans ce contexte que se justifie l’organisation à Kinshasa, jeudi 04 juillet 2024m d’un atelier dont l’objectif était justement de procéder 8 la validation de cette stratégie nationale.
Outre des experts du gouvernement, cet atelier a réuni des représentants de la société civile et des organisations internationales ainsi que des leaders religieux et traditionnels, des jeunes et des médias.
Tous les participants se sont rendus compte que le document qui leur a été présenté au cours de cette rencontre pour être validé était crucial et visait effectivement la promotion de l’égalité des sexes ainsi que la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en République Démocratique du Congo. Ainsi, ont-ils compris que la masculinité positive, loin d’être un slogan creux, constituait un levier puissant pour l’égalité des sexes, Etant donné qu’elle propose (la masculinité positive), une alternative à la masculinité traditionnelle, en encourageant les hommes et les garçons à adopter des comportements et des attitudes respectueux, responsables et non-violents. Elle promeut l’égalité entre les sexes, la paternité responsable, la lutte contre les stéréotypes de genre et l’engagement des hommes dans la prévention et l’élimination des violences faites aux femmes.
Concernant l’atelier lui-même, parmi les principaux orateurs, il y a eu les consultants Jean Mbo et Vese Pinzi Carlin, tous deux, des experts de la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive (CTM+). Le premier a planché sur la thématique placée dans son dans son contexte et suggéré 7 composantes palliatives aux défis auxquels la RDC est confrontée dans le combat de la masculinité positive; et l’autre, a présenté un plan d’action dans lequel les sept composantes pourraient produire 18 résultats dans 117 activités proposées.
Les exposés ont donné lieu à une série des questions et réponses pour déboucher sur la formation de quatre différents groupes de travail. Le premier groupe avait la responsabilité de redéfinir la masculinité positive, retraiter les deux premières composantes proposées par les consultants et proposer un plan d’action. Le deuxième, lui, devrait traiter les problèmes liés à l’état des lieux, mais également revoir les troisième et quatrième composantes sans oublier leur proposition du plan d’action. Et troisième groupe avait la responsabilité des cadres d’exploitation stratégiques pour relever les défis auxquels la RDC fait face, puis plonger davantage dans les composantes cinq et six pour une résultante appropriée en s’associant un plan d’activité. Et enfin le groupe de travail devrait solutionner les sujets cadrant avec les institutions.
Et à l’issue des réflexions de ces quatre groupes de travail, il y a plusieurs propositions validées mais qui devront par la suite être d’abord harmonisées au niveau de la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive dans les derniers détails.
Fidèle Mulumba
